Google a signé un nouvel accord pour payer Français éditeurs le droit d’afficher leur contenu d’actualité en ligne.
L’accord signifie que les organisations de médias en France seront assez rémunérées lorsque leurs articles de presse apparaîtront sur les pages de résultats du moteur de recherche.
Un nouvel accord a été dévoilé jeudi par Google et l’Alliance for the General Information Press (Apig), qui regroupe près de 300 groupes de presse nationaux, régionaux et locaux.
L’accord remplace un accord précédent qui avait été annoncé en janvier dernier.
Facebook a atteint un niveau similaire accord avec Agip en octobre pour payer Français éditeurs sur le droit d’auteur de leur contenu
Le différend sur les soi-disant « droits voisins » a détérioré les relations entre les organisations de presse Français et le géant américain de la technologie depuis plus de deux ans.
Google et Facebook ont longtemps argumenté contre le principe, affirmant que les éditeurs Français sont déjà exposés sur leurs plateformes et promus auprès des clients.
Mais en 2019, une directive de l’Union européenne a inscrit les « droits voisins » dans la loi, une initiative que la France a rapidement adoptée.
Bien que Google et Agip aient conclu un accord l’année dernière, la société américaine a été condamnée à une amende de 500 millions d’euros pour ne pas avoir négocié avec Français éditeurs « de bonne foi ».
Un organisme de surveillance Français avait demandé à Google de reprendre les négociations et de proposer une nouvelle offre de compensation.
Google et Agip ont déclaré dans un communiqué commun que le nouvel accord sur les « droits voisins » était une « étape historique ». Le montant exact de l’indemnisation offerte aux organisations de presse Français n’a pas été rendu public.
Google espère également signer un accord similaire avec un autre groupe de médias Français, SEPM, à l’avenir.