Israël-Gaza : Cessez-le-feu conclu après cinq jours de combats

L’escalade de la violence a fait environ 33 morts en cinq jours d’affrontements.

Un cessez-le-feu a été conclu entre l’armée israélienne et les groupes armés palestiniens à Gaza samedi soir après cinq jours de tirs de missiles et de roquettes.

L’escalade de la violence a fait environ 33 morts depuis mardi.

L’Egypte, médiateur traditionnel entre les deux parties belligérantes, a obtenu l’accord des parties sur une trêve à partir de 19H00 GMT, a appris samedi soir l’AFP d’un responsable de la sécurité égyptienne et d’une source palestinienne proche des discussions.

Pour les habitants de la bande de Gaza, le temps passait au rythme des frappes aériennes israéliennes tandis que dans les zones israéliennes bordant la clôture entourant le mince territoire côtier, les habitants étaient à l’écoute des sirènes des alertes roquettes, se cachant dans des abris.

Peu avant l’annonce de la trêve, le général israélien Herzi Halevi, chef d’état-major interarmées, s’est félicité du fait qu’Israël avait « atteint des objectifs importants tout au long de cette campagne. [which] n’ont fait qu’augmenter en nombre et en ampleur » et que « la [rocket] tir de l’organisation terroriste Jihad islamique [had allowed the army] pour pousser l’avantage plus loin ».

Plus tôt, les Brigades Al-Quds, l’aile militaire du Jihad islamique, avaient annoncé la poursuite de leurs « tirs de missiles sur les villes israéliennes » « face à la poursuite des assassinats et des bombardements israéliens.

L’escalade meurtrière, la plus violente entre Gaza et Israël depuis août 2022, a commencé mardi avec des raids aériens qui ont vu Israël éliminer trois commandants militaires du Jihad islamique, un mouvement également qualifié de « terroriste » par les États-Unis et l’Union européenne.

« Qu’avons-nous fait? »

A Gaza, un territoire sous blocus israélien depuis que le mouvement islamiste Hamas a pris le pouvoir en 2007, le ministère de l’Intérieur a accusé Israël de concentrer ses frappes « sur des cibles civiles et des bâtiments résidentiels » et a appelé les organisations locales et internationales de défense des droits de l’homme à « faire pression ». [on Israel] pour arrêter [its] Crimes [falling] sous la justice internationale ».

A Tel Aviv, plus de 2 000 manifestants israéliens ont défilé samedi soir. Beaucoup d’entre eux agitaient des drapeaux palestiniens ou des pancartes « Stop à la guerre », selon des journalistes de l’AFP sur place.

Selon l’armée israélienne, une roquette palestinienne est tombée dans l’après-midi sur une zone agricole israélienne à Shokeda, à moins de dix kilomètres de la bande de Gaza, blessant un travailleur palestinien qui a ensuite été annoncé mort à l’hôpital.

Cette mort porte à 34 le nombre de Palestiniens tués dans les affrontements entre Israël et Gaza depuis mardi.