Après deux semaines d’intenses négociations, Bruxelles a annoncé un accord sur les céréales ukrainiennes qui, selon elle, protège l’économie ukrainienne et les moyens de subsistance des agriculteurs de l’UE.
La Commission européenne a annoncé vendredi avoir trouvé un accord avec cinq Etats de l’UE, dont la Pologne et la Hongrie, pour garantir le transit des céréales ukrainiennes, après les interdictions d’importation imposées par ces pays et jugées « inacceptables » par Bruxelles.
« Cet accord préserve à la fois la capacité d’exportation de l’Ukraine afin qu’elle continue de nourrir le monde, et les moyens de subsistance de nos agriculteurs » dans l’UE, a tweeté la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
L’accord prévoit la fin des interdictions unilatérales d’importation, en échange de « mesures de sauvegarde exceptionnelles » concernant quatre produits ukrainiens jugés « les plus sensibles »: le blé, le maïs, le colza, les graines de tournesol.
La Pologne, rapidement imitée par la Hongrie, la Slovaquie et la Bulgarie, a interdit unilatéralement les céréales et autres produits agricoles importés d’Ukraine à la mi-avril, affirmant vouloir protéger ses agriculteurs.
Une épreuve de force a ensuite été ouverte avec la Commission, qui a seule le pouvoir de déterminer la politique commerciale de l’UE.