Le gouvernement français ne veut pas seulement éviter une escalade au Moyen-Orient. Il veut aussi empêcher que le conflit ne soit importé en France. Cinquante actes antisémites auraient été commis depuis le week-end.
Les chefs des trois principales institutions de l’Union européenne se réunissent devant le Parlement européen à Bruxelles pour observer une minute de silence pour les personnes tuées dans l’attaque du Hamas en Israël.
Le moment symbolique s’est reflété dans les parlements allemand et roumain.
La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a déclaré que le 7 octobre « tomberait dans l’infamie mondiale ».
« Nous sommes ici avec le président du Conseil européen, le président de la Commission européenne et vous tous pour exprimer notre solidarité, condamner les actes épouvantables de terreur et de meurtre et exiger la libération immédiate des otages », a déclaré Metsola à la foule.
Le porte-parole du gouvernement français, Olivier Véran, a déclaré que tout devait être fait pour éviter l’escalade au Moyen-Orient et protéger la population civile :
« Ces attaques terroristes injustifiables du Hamas ne doivent pas nous détourner de la recherche d’une paix durable et d’une solution politique au conflit », a-t-il déclaré mercredi.
Le gouvernement français ne veut pas seulement éviter une escalade au Moyen-Orient. Il veut aussi empêcher que le conflit ne soit importé en France. Cinquante actes antisémites auraient été commis depuis le week-end.
Pendant ce temps, le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé les États-Unis et les pays européens à adopter une approche équilibrée du conflit, accusant Israël de mener « non pas une guerre mais un massacre ».
« Ses attaques disproportionnées contre Gaza, sans aucune base morale, pourraient mettre Israël dans une position inattendue et indésirable aux yeux de l’opinion publique mondiale », a déclaré Erdogan.