Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, n’a fait aucune percée dimanche dans les pourparlers sur l’adhésion de la Suède à l’organisation militaire avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, les responsables des deux pays devant se rencontrer dans un peu plus d’une semaine pour tenter de surmonter leurs différends.
Après avoir rencontré le président turc, Recep Tayyip Erdogan, dimanche à Istanbul, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré que la Suède avait rempli ses obligations concernant les préoccupations de sécurité de la Turquie et espérait que le pays serait en mesure d’adhérer à l’OTAN dans les semaines à venir.
Lors d’une conférence de presse à l’issue de la réunion, le Secrétaire général a déclaré : « Nous avons encore le temps d’y parvenir lors du sommet des alliés » qui s’est tenu à Vilnius les 11 et 12 juillet. Ce que nous avons vu, c’est que la Suède a mis en œuvre l’accord que le président Erodgan a négocié avec la Suède et la Finlande lors de la [NATO] sommet à Madrid [in June 2022]. »
Il a ajouté que le pays scandinave avait depuis modifié sa constitution, renforcé la législation antiterroriste et levé son embargo sur les armes. « Il est maintenant aussi facile d’exporter du matériel militaire de la Suède vers la Turquie que vers n’importe quel autre allié de l’OTAN », a déclaré M. Stoltenberg.
La Finlande a rejoint l’OTAN début avril, tandis que la Suède voisine attend toujours le feu vert de la Turquie et de la Hongrie.
Pour faire progresser l’adhésion de la Suède à l’OTAN, des représentants de la Turquie, de la Finlande et de la Suède se rencontreront le 12 juin, a ajouté M. Stoltenberg.
L’OTAN veut faire entrer la Suède dans le giron d’ici la réunion du président américain Joe Biden et d’autres dirigeants alliés en Lituanie les 11 et 12 juillet, mais la Turquie et la Hongrie n’ont pas encore approuvé cette décision. Les 31 pays membres doivent ratifier le protocole d’adhésion d’un candidat pour qu’il rejoigne l’alliance transatlantique.